La chair du temps
Auteur(s) Cannone, Belinda (1958-...) (Auteur)
Titre(s) La chair du temps [Texte imprimé] / Belinda Cannone.
Editeur(s) Paris : Stock, impr. 2011 (27-Mesnil-sur-l'Estrée : Impr. CPI Firmin Didot).
Résumé « Le 11 mars 2011, lorsque je suis revenue dans ma maison des champs, jÆai découvert que des cambrioleurs étaient passés et quÆils avaient emporté deux grandes malles dans lesquelles jÆavais rangé tout mon passé : plusieurs décennies de journaux intimes, vingt ans de carnets de travail, toutes mes photos et ma correspondance.En somme, situation sans exemple en temps de paix, je venais de perdre la totalité de ma mémoire. Étrange deuil à traverser : jÆétais celle qui avait perdu son bien le plus précieux et, en même temps, ce qui était perdu étaità moi-même. Face à dépouillement si radical, à tristesse si atroce, le soir de ma découverte jÆai commencé à tenir le journal de ma perte pour essayer de lÆassimiler. QuÆest-ce donc que la mémoire ? Et lÆoubli ? Pourquoi être si attachée à des journaux intimes ? QuÆest-ce que jÆavais perdu en perdant toutes les lettres dÆamour ? QuÆest-ce que le présent ? Etc.Chaque fois la réponse tenait à la nature de cette sorte dÆécrits : liés au vivant, à lÆindividu, au singulier, ils sont comme la chair du temps, périssables et pour cela même infiniment précieux. Il fallait résister à la mélancolie. Je lui ai opposé le désir du livre. » B. C.
Sujet(s) Cannone, Belinda (1958-...) ** Journaux intimes
Titre(s) La chair du temps [Texte imprimé] / Belinda Cannone.
Editeur(s) Paris : Stock, impr. 2011 (27-Mesnil-sur-l'Estrée : Impr. CPI Firmin Didot).
Résumé « Le 11 mars 2011, lorsque je suis revenue dans ma maison des champs, jÆai découvert que des cambrioleurs étaient passés et quÆils avaient emporté deux grandes malles dans lesquelles jÆavais rangé tout mon passé : plusieurs décennies de journaux intimes, vingt ans de carnets de travail, toutes mes photos et ma correspondance.En somme, situation sans exemple en temps de paix, je venais de perdre la totalité de ma mémoire. Étrange deuil à traverser : jÆétais celle qui avait perdu son bien le plus précieux et, en même temps, ce qui était perdu étaità moi-même. Face à dépouillement si radical, à tristesse si atroce, le soir de ma découverte jÆai commencé à tenir le journal de ma perte pour essayer de lÆassimiler. QuÆest-ce donc que la mémoire ? Et lÆoubli ? Pourquoi être si attachée à des journaux intimes ? QuÆest-ce que jÆavais perdu en perdant toutes les lettres dÆamour ? QuÆest-ce que le présent ? Etc.Chaque fois la réponse tenait à la nature de cette sorte dÆécrits : liés au vivant, à lÆindividu, au singulier, ils sont comme la chair du temps, périssables et pour cela même infiniment précieux. Il fallait résister à la mélancolie. Je lui ai opposé le désir du livre. » B. C.
Sujet(s) Cannone, Belinda (1958-...) ** Journaux intimes
Exemplaires
| Titre | Demander | Réserver | Bibliothèque | Espace | Emplacement | Support | Cote | Utilisation | Situation | Date de retour | Consultation |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| La chair du temps |
|
Saint-Corneille | Adulte | Livre | R CAN C | Prêt normal | En rayon |
